En décembre, dès le début du mois, Bitcoin a donné un coup de semonce au marché - chute de 5 % en une seule journée, que s'est-il vraiment passé derrière cela ?

L'allumette se trouve en fait de l'autre côté du Pacifique. Après que la Banque du Japon a donné un signal d'augmentation des taux d'intérêt, l'indice Nikkei a été le premier à chuter dans les marchés boursiers asiatiques, et le prix des obligations japonaises s'est littéralement effondré. Ne sous-estimez pas cette affaire, le yen joue depuis longtemps le rôle de «fabrique de prêts» mondiale, avec une estimation prudente d'au moins 1 à 2 trillions de dollars de fonds d'arbitrage qui circulent sur le marché.

Une fois que le yen japonais augmente réellement les taux d'intérêt, cet argent devra être retiré des actifs en dollars et revenir au Japon. Ce qui est encore plus problématique, c'est que les institutions qui parient à la baisse sur le yen seront contraintes de liquider systématiquement, ce qui va directement assécher la liquidité du marché. À court terme (dans les 1 à 4 prochaines semaines), les actions américaines et le Bitcoin devront faire face à des pressions, mais sur une période de 3 mois voire d'un an, cela pourrait en fait devenir un signal positif pour le marché des cryptomonnaies.

En décembre, plusieurs événements se sont accumulés : les attentes de baisse des taux de la Réserve fédérale doivent se concrétiser, le pic de consommation des vacances de Noël approche, et les institutions de Wall Street liquidant leurs actifs cryptographiques à la fin de l'année... Ces forces cumulées ne feront qu'aggraver le problème de liquidité.

Non seulement le Bitcoin, mais les actions américaines, l'or et les matières premières pourraient également lutter dans la boue tout au long du mois de décembre.

Le niveau de 86000 pourrait temporairement soutenir le prix, mais la pression à la hausse reste lourde. Dans les prochaines semaines, il faudra voir comment le macro-environnement évolue.