L’ancien président de la SEC vient tout juste de donner son avis sur les marchés crypto lors d’une récente intervention. Gary Gensler, qui a passé des années à se confronter à l’industrie, a qualifié la plupart des cryptomonnaies d’actifs hautement spéculatifs et volatils. Mais voici la subtilité : il a fait une exception pour le Bitcoin.

Cette distinction n’est pas nouvelle de sa part, mais l’entendre réaffirmée aujourd’hui a une autre portée. Le marché a évolué, l’argent institutionnel a afflué, pourtant sa position reste la même : un actif bénéficie de son approbation, les autres restent classés comme « spéculatifs ». Que l’on soit d’accord ou non, ses propos continuent de peser dans les cercles réglementaires.

Ce qui est intéressant, c’est le timing. Alors que les cryptos militent pour des règles plus claires et une adoption plus large, le fait qu’un ancien haut régulateur trace une limite aussi nette entre le BTC et le reste influence le débat. Cela rappelle que la perception côté régulateurs accuse toujours un certain retard par rapport à ce qui se passe réellement on-chain.