L’Australie vient de lancer une bombe réglementaire qui réécrit les règles du jeu pour les plateformes vidéo du monde entier.
À partir du 10 décembre, chaque grande plateforme de streaming opérant dans le pays sera obligée de mettre en place des systèmes de vérification de l’âge qui bloquent automatiquement les utilisateurs de moins de 16 ans. Aucune exception. Aucun contournement possible via le consentement parental. Un seuil strict qui provoque une onde de choc jusque dans les salles de conseil de la Silicon Valley.
Qu’est-ce qui rend cette mesure différente ? Ce n’est plus seulement une question nationale. Lorsqu’un pays du G20 pose un tel précédent, les cadres de conformité ne restent pas longtemps régionaux. L’infrastructure que YouTube construit pour les adolescents australiens devient un modèle. D’autres gouvernements observent déjà.
L’ironie est profonde. Les mêmes plateformes qui ont démocratisé la création de contenu – « diffusez-vous » était tout le concept – doivent désormais ériger des barrières. Portails d’âge. Identifiants numériques. Des mécanismes de contrôle centralisés qui semblent presque à l’opposé de ce qui a fait exploser ces plateformes au départ.
Le 10 décembre n’est pas qu’une date limite. C’est un test de résistance pour voir comment les plateformes mondiales gèrent des exigences réglementaires fragmentées. Et chaque fondateur du secteur vidéo décentralisé prend des notes.
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StableBoi
· Il y a 2h
NGL, l’Australie vient de lâcher une véritable bombe cette fois-ci, les jours des plateformes centralisées sont comptés.
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GasWaster69
· Il y a 2h
NGL, l’Australie y est allée assez fort cette fois... Couper directement à 16 ans, si ça se généralise au niveau mondial, les plateformes vidéo Web3 pourraient en fait avoir une opportunité.
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AlphaBrain
· Il y a 2h
NGL, l’Australie est vraiment en train de creuser un piège pour les plateformes mondiales avec cette mesure, le vieux problème de la centralisation revient encore.
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0xOverleveraged
· Il y a 2h
NGL, cette fois YouTube doit se gratter la tête, l’Australie vient carrément d’interdire les moins de 16 ans… L’effet domino va commencer, non ?
L’Australie vient de lancer une bombe réglementaire qui réécrit les règles du jeu pour les plateformes vidéo du monde entier.
À partir du 10 décembre, chaque grande plateforme de streaming opérant dans le pays sera obligée de mettre en place des systèmes de vérification de l’âge qui bloquent automatiquement les utilisateurs de moins de 16 ans. Aucune exception. Aucun contournement possible via le consentement parental. Un seuil strict qui provoque une onde de choc jusque dans les salles de conseil de la Silicon Valley.
Qu’est-ce qui rend cette mesure différente ? Ce n’est plus seulement une question nationale. Lorsqu’un pays du G20 pose un tel précédent, les cadres de conformité ne restent pas longtemps régionaux. L’infrastructure que YouTube construit pour les adolescents australiens devient un modèle. D’autres gouvernements observent déjà.
L’ironie est profonde. Les mêmes plateformes qui ont démocratisé la création de contenu – « diffusez-vous » était tout le concept – doivent désormais ériger des barrières. Portails d’âge. Identifiants numériques. Des mécanismes de contrôle centralisés qui semblent presque à l’opposé de ce qui a fait exploser ces plateformes au départ.
Le 10 décembre n’est pas qu’une date limite. C’est un test de résistance pour voir comment les plateformes mondiales gèrent des exigences réglementaires fragmentées. Et chaque fondateur du secteur vidéo décentralisé prend des notes.