Dans le monde des cryptomonnaies, Standard & Poor’s a récemment abaissé la note des réserves de Tether à la catégorie « faible », ce qui a suscité de nombreux débats dans le secteur. Une équipe d’analystes d’une banque internationale a publié un rapport à ce sujet, estimant que cela met en lumière un talon d’Achille des stablecoins : le risque de décrochage reste constamment présent, alors que d’autres actifs tokenisés n’ont pas forcément à s’en soucier.
Où se situe le problème fondamental ? Toujours la même vieille question de la structure des réserves. Les émetteurs de stablecoins doivent garantir qu’ils peuvent faire face à une vague de rachats à tout moment, ce qui exige que les réserves soient composées d’actifs très liquides et à faible risque. Or, du côté de Tether, la part d’actifs à haut risque augmente, et il ne s’agit plus uniquement de liquidités et de bons du Trésor américain à court terme. Cela a un impact direct sur la capacité à honorer les demandes de rachat des utilisateurs.
Du point de vue réglementaire, les autorités du monde entier insistent désormais sur l’importance de la transparence et des actifs liquides de haute qualité. Dans ce contexte, les stablecoins comme l’USDC, mieux notés et plus conformes, pourraient attirer davantage de capitaux institutionnels. La structure du marché pourrait ainsi évoluer de façon subtile.
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GasOptimizer
· Il y a 9h
Honnêtement, cela dépend des données. En termes de transparence, la composition des actifs de Tether n’est effectivement pas aussi standardisée que celle de l’USDC. Mais pour ce qui est de la note « faible », j’aimerais bien voir comment Standard & Poor’s la calcule exactement : quel est le seuil de proportion d’actifs à haut risque pour être considéré comme excessif ? 20 % ou 30 % ? Une note sans données concrètes à l’appui a une valeur de référence limitée.
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NftMetaversePainter
· Il y a 9h
En réalité, la beauté algorithmique ici réside dans la façon dont la composition des réserves de Tether révèle la fragilité topologique des primitives de stablecoins centralisés... Par exemple, la dégradation de la note par S&P n’est pas seulement du théâtre financier, elle expose la dette computationnelle qui s’accumule lorsqu’on abandonne l’optimisation pure de la liquidité au profit d’esthétiques axées sur la recherche de rendement. La valeur de hachage de la confiance dépend littéralement de la pureté des réserves, lol.
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MidnightMEVeater
· Il y a 9h
Bonjour, il est deux heures du matin... Tether joue encore avec le piège de liquidité ? La part des actifs à haut risque augmente, en clair, les réserves sont en train d’être grignotées. Quand une ruée arrivera vraiment, on s’apercevra qu’il ne reste que des os dans la caisse au moment du rachat. Pendant ce temps, USDC profite tranquillement des avantages de la régulation, c’est vraiment ironique.
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WhaleShadow
· Il y a 9h
Combien de temps l’USDT peut-il encore tenir ? Cette fois, il faut vraiment bien examiner ce que la réserve est en train de manigancer.
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FloorPriceWatcher
· Il y a 9h
C'est reparti, cette fois l’USDT s’est vraiment retrouvé dans une impasse... Les actifs à haut risque se multiplient, c’est jouer avec le feu.
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MEVHunterX
· Il y a 9h
Tether recommence avec ces pratiques ? Les actifs à haut risque continuent d’augmenter, le risque de décorrélation pourrait exploser à tout moment.
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DAOplomacy
· Il y a 9h
Honnêtement, toute cette histoire de « composition des réserves » ressemble à du théâtre de gouvernance à ce stade... Genre, oui, S&P a rétrogradé Tether mais pour être honnête, leur cadre a toujours été un peu à la traîne. La dépendance au chemin est bien réelle ici—une fois que tu es positionné comme l’option pratique, l’alignement des parties prenantes devient... pas évident à bouleverser. La prime de conformité de l’USDC est réelle par contre, faut l’avouer.
Derrière la baisse de la note de Tether par S&P : la controverse sur les réserves des stablecoins refait surface
Dans le monde des cryptomonnaies, Standard & Poor’s a récemment abaissé la note des réserves de Tether à la catégorie « faible », ce qui a suscité de nombreux débats dans le secteur. Une équipe d’analystes d’une banque internationale a publié un rapport à ce sujet, estimant que cela met en lumière un talon d’Achille des stablecoins : le risque de décrochage reste constamment présent, alors que d’autres actifs tokenisés n’ont pas forcément à s’en soucier.
Où se situe le problème fondamental ? Toujours la même vieille question de la structure des réserves. Les émetteurs de stablecoins doivent garantir qu’ils peuvent faire face à une vague de rachats à tout moment, ce qui exige que les réserves soient composées d’actifs très liquides et à faible risque. Or, du côté de Tether, la part d’actifs à haut risque augmente, et il ne s’agit plus uniquement de liquidités et de bons du Trésor américain à court terme. Cela a un impact direct sur la capacité à honorer les demandes de rachat des utilisateurs.
Du point de vue réglementaire, les autorités du monde entier insistent désormais sur l’importance de la transparence et des actifs liquides de haute qualité. Dans ce contexte, les stablecoins comme l’USDC, mieux notés et plus conformes, pourraient attirer davantage de capitaux institutionnels. La structure du marché pourrait ainsi évoluer de façon subtile.