Il y a cette idée qui circule selon laquelle l’IA ne remplace pas les travailleurs — elle permet en réalité d’accomplir un travail qui n’avait jamais été réalisé auparavant.
Réfléchissez-y. Combien de choses externaliseriez-vous si la main-d’œuvre ne coûtait qu’un euro ? Énormément, non ? Mais soyons réalistes : personne ne travaille pour un euro. Cette économie-là n’existe tout simplement pas.
C’est là que l’automatisation change la donne. Pas en volant des emplois, mais en rendant soudainement possibles des tâches économiquement irréalisables. Toutes ces micro-tâches, ces processus répétitifs que les entreprises laissent de côté parce qu’embaucher coûte trop cher ou que la formation prend trop de temps ? C’est ce marché encore inexploité.
Le frein n’a jamais été la valeur du travail. Il s’agissait toujours de savoir si l’on pouvait se permettre de le faire. Faites tomber la barrière du coût suffisamment bas, et tout un univers d’activités productives devient réalisable.
Alors peut-être que la vraie disruption, ce n’est pas le déplacement des emplois. C’est peut-être de débloquer une demande qui a toujours existé, mais qui n’avait jamais eu un prix accessible.
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DeFiVeteran
· Il y a 12h
C'est joli à entendre, mais encore faut-il que ces "nouveaux emplois" soient réellement créés... Pour l’instant, on dirait surtout que les coûts baissent, mais on ne voit pas apparaître de nouvelles opportunités d’emploi.
J’ai entendu cette logique tellement de fois, il me semble toujours qu’il manque quelque chose.
La question, c’est : qui va faire ces "nouveaux emplois débloqués" ? Ce seront encore des humains, non ? On continue simplement à faire pression sur les salaires ?
On dirait presque une tentative de rendre le chômage plus acceptable, pour être honnête.
Le vrai enjeu, c’est la répartition des revenus, pas la quantité de travail.
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DuckFluff
· Il y a 13h
Hmm, cette logique semble pas mal, mais j’ai l’impression qu’on essaie juste de se rassurer… Ceux qui sont vraiment au chômage s’en fichent qu’on appelle ça “débloquer de nouveaux besoins” ou autre.
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Pour dire les choses simplement, c’est juste qu’une fois les coûts assez bas, on peut enfin faire des trucs qu’on ne pouvait pas se permettre avant. Mais le problème, c’est : qui va les faire, ces trucs-là…
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Ce que tu dis n’est pas faux, mais à condition que ces “nouveaux emplois débloqués” permettent vraiment de vivre, non ?
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Frérot, t’es en train de faire l’avocat de l’automatisation là, haha. Peu importe comment tu tournes le truc, le taux de chômage reste ce qu’il est.
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Cela dit, c’est vrai qu’il y a des choses qu’on zappait complètement avant, qui deviennent peut-être enfin possibles maintenant.
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Donc au final, tout dépend de qui arrivera à saisir ces opportunités liées aux “nouveaux besoins”. C’est ça, la clé.
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Euh, t’es en train de dire qu’on a trouvé un nouveau moteur de croissance économique ? Mais pour l’individu, au final, ça fait quand même moins d’emplois, non ?
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Pour prendre un exemple : avant, le travail humain coûtait trop cher donc certains trucs n’étaient même pas faits, maintenant l’IA coûte moins cher donc on peut les faire. Mais au fond, c’est toujours une histoire de remplacement de coûts.
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J’aimerais bien croire à cette théorie, mais la réalité est souvent plus dure…
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EternalMiner
· Il y a 13h
Tu as tout à fait raison, le coût de la main-d'œuvre est effectivement l'obstacle principal ; le faire baisser peut vraiment stimuler une nouvelle demande.
Mais au fait, ces petites tâches qui sont passées à la trappe valent-elles vraiment autant ? J'ai quand même un doute.
Hmm... Selon cette logique, est-ce que tout ce qui est jugé "pas rentable" pourrait soudain devenir intéressant ? Dans ce cas, le marché n'a jamais été efficace à la base, non ?
C'est logique, si les coûts baissent la demande augmente naturellement, je n'avais jamais envisagé la question du remplacement des emplois sous cet angle.
L'argument est nouveau mais pas vraiment novateur... C'est de l'économie niveau 101.
En gros, c'est juste le mécanisme des prix, non ? Baisser les prix = élargir le marché, qui ne comprend pas ça aujourd'hui ?
Je veux juste savoir quels sont ces nouveaux jobs "débloqués" ? Est-ce que ça permet vraiment de vivre ou c'est encore du bullshit ?
D'accord avec la première phrase, mais l'expression "débloquer la demande" sonne quand même un peu trop optimiste, non ?
Il y a cette idée qui circule selon laquelle l’IA ne remplace pas les travailleurs — elle permet en réalité d’accomplir un travail qui n’avait jamais été réalisé auparavant.
Réfléchissez-y. Combien de choses externaliseriez-vous si la main-d’œuvre ne coûtait qu’un euro ? Énormément, non ? Mais soyons réalistes : personne ne travaille pour un euro. Cette économie-là n’existe tout simplement pas.
C’est là que l’automatisation change la donne. Pas en volant des emplois, mais en rendant soudainement possibles des tâches économiquement irréalisables. Toutes ces micro-tâches, ces processus répétitifs que les entreprises laissent de côté parce qu’embaucher coûte trop cher ou que la formation prend trop de temps ? C’est ce marché encore inexploité.
Le frein n’a jamais été la valeur du travail. Il s’agissait toujours de savoir si l’on pouvait se permettre de le faire. Faites tomber la barrière du coût suffisamment bas, et tout un univers d’activités productives devient réalisable.
Alors peut-être que la vraie disruption, ce n’est pas le déplacement des emplois. C’est peut-être de débloquer une demande qui a toujours existé, mais qui n’avait jamais eu un prix accessible.