Pourquoi les touristes chinois se font-ils souvent arnaquer aussi bien lors de leurs voyages en Chine qu’à l’étranger ? Récemment, les Chinois peuvent se rendre en Russie sans visa. Selon les statistiques de l’ambassade, il y a eu environ 800 incidents de sécurité impliquant des touristes en 2023 (soit 16 % des incidents liés aux touristes), environ 1 300 en 2024 (augmentation de 62 %, en raison du renforcement des contrôles frontaliers lié au conflit russo-ukrainien), et on prévoit plus de 1 500 cas en 2025 (effet de l’exemption de visa, le nombre de touristes passant de 1 million en 2024 à 1,5 million en 2025). Sur Xiaohongshu, on recense plus de 3 000 notes concernant des “extorsions lors de voyages en Russie”. De même, en 2025, on estime que 1,5 à 2 millions de touristes russes visiteront la Chine. La sécurité des Russes en voyage en Chine est très élevée, les cas d’extorsion sont quasi inexistants, ce qui est bien meilleur que dans le sens inverse.
La raison en est que les touristes chinois sont considérés partout dans le monde comme des “ATM ambulants”, car ils réunissent toutes les conditions préférées des arnaqueurs : ils sont aisés (dépenses moyennes parmi les trois plus élevées au monde), craignent les problèmes et n’osent pas se défendre, l’asymétrie d’information est extrême (barrière linguistique, méconnaissance des lois, dépendance au mobile/Alipay), la culture de la face et l’amour du partage de photos (poster sur WeChat Moments > défendre ses droits, si on leur demande de supprimer une vidéo, ils obéissent), en groupe ou en individuel, ils aiment les bonnes affaires (voyages à bas prix, guides non officiels, stands de rue, négociation de groupe), ils voyagent en groupe et en masse. Tout cela est la conséquence de la culture, et si l’on y réfléchit bien, cela relève d’une véritable culture du “mouton à tondre”.
Le résultat, c’est qu’au sein de la chaîne alimentaire du tourisme mondial, les touristes chinois occupent actuellement la position la plus embarrassante et la plus facile à exploiter : “riches, mais faciles à duper ; voyants, mais les moins enclins à se défendre”. C’est la raison fondamentale pour laquelle le monde entier (surtout les pays du tiers monde) considère les Chinois comme des “proies idéales”. Quand un touriste occidental se fait voler, c’est un fait divers international ; quand un Japonais ou un Coréen se fait avoir, c’est un incident diplomatique ; quand un touriste chinois se fait extorquer, ce n’est qu’une anecdote de voyage, il y en aura d’autres demain.
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Pourquoi les touristes chinois se font-ils souvent arnaquer aussi bien lors de leurs voyages en Chine qu’à l’étranger ? Récemment, les Chinois peuvent se rendre en Russie sans visa. Selon les statistiques de l’ambassade, il y a eu environ 800 incidents de sécurité impliquant des touristes en 2023 (soit 16 % des incidents liés aux touristes), environ 1 300 en 2024 (augmentation de 62 %, en raison du renforcement des contrôles frontaliers lié au conflit russo-ukrainien), et on prévoit plus de 1 500 cas en 2025 (effet de l’exemption de visa, le nombre de touristes passant de 1 million en 2024 à 1,5 million en 2025). Sur Xiaohongshu, on recense plus de 3 000 notes concernant des “extorsions lors de voyages en Russie”. De même, en 2025, on estime que 1,5 à 2 millions de touristes russes visiteront la Chine. La sécurité des Russes en voyage en Chine est très élevée, les cas d’extorsion sont quasi inexistants, ce qui est bien meilleur que dans le sens inverse.
La raison en est que les touristes chinois sont considérés partout dans le monde comme des “ATM ambulants”, car ils réunissent toutes les conditions préférées des arnaqueurs : ils sont aisés (dépenses moyennes parmi les trois plus élevées au monde), craignent les problèmes et n’osent pas se défendre, l’asymétrie d’information est extrême (barrière linguistique, méconnaissance des lois, dépendance au mobile/Alipay), la culture de la face et l’amour du partage de photos (poster sur WeChat Moments > défendre ses droits, si on leur demande de supprimer une vidéo, ils obéissent), en groupe ou en individuel, ils aiment les bonnes affaires (voyages à bas prix, guides non officiels, stands de rue, négociation de groupe), ils voyagent en groupe et en masse. Tout cela est la conséquence de la culture, et si l’on y réfléchit bien, cela relève d’une véritable culture du “mouton à tondre”.
Le résultat, c’est qu’au sein de la chaîne alimentaire du tourisme mondial, les touristes chinois occupent actuellement la position la plus embarrassante et la plus facile à exploiter : “riches, mais faciles à duper ; voyants, mais les moins enclins à se défendre”. C’est la raison fondamentale pour laquelle le monde entier (surtout les pays du tiers monde) considère les Chinois comme des “proies idéales”. Quand un touriste occidental se fait voler, c’est un fait divers international ; quand un Japonais ou un Coréen se fait avoir, c’est un incident diplomatique ; quand un touriste chinois se fait extorquer, ce n’est qu’une anecdote de voyage, il y en aura d’autres demain.