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Oracle : le pont entre la blockchain et le monde réel

Nous savons tous que la blockchain est un système fermé, capable uniquement de traiter les données présentes sur la chaîne, mais l’exécution des smart contracts nécessite des données provenant du monde réel.

Cependant, elle ne peut pas accéder aux données du monde réel telles que les prix des actions, des tokens ou les résultats de matchs, car elle ne peut ni "aller sur Internet pour vérifier" ni utiliser d’API pour obtenir ces informations. C’est donc là qu’interviennent les oracles !

Le fonctionnement d’un oracle se décompose en 3 étapes :

1️⃣ Collecte des données : recueillir des données provenant de multiples sources

2️⃣ Validation des données : garantir la fiabilité des informations via la validation croisée des nœuds, la signature numérique, le mécanisme de consensus, ou des algorithmes de vérification

3️⃣ Transmission des données : “écrire” les données vérifiées sur la blockchain, pour qu’elles soient accessibles aux smart contracts

Prenons 🌰 comme exemple :

• L’oracle télécharge les données obtenues du monde réel sur la blockchain pour une activité de prédiction comme “si la Fed baisse ses taux en décembre, versez 500U”.

• L’oracle télécharge les données obtenues du monde réel sur la blockchain.

• Le smart contract de Polymarket reçoit les données et déclenche automatiquement le paiement si nécessaire.

En résumé :

L’oracle agit comme un “pont” entre la blockchain et le monde réel, permettant aux smart contracts de fonctionner automatiquement sur la base de données réelles. Il s’agit d’une infrastructure essentielle pour la DeFi, l’assurance, le jeu, et bien d’autres applications.