Source : BlockMedia
Titre original : L’OCC américain autorise les banques à jouer un rôle d’intermédiaire dans les transactions d’actifs numériques
Lien original :
L’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) des États-Unis a autorisé les principales banques à jouer le rôle d’intermédiaire dans les transactions d’actifs numériques entre clients. Cette mesure, qui permet aux banques de jouer un rôle d’intermédiaire sûr et réglementé sans détenir elles-mêmes les actifs numériques, est considérée comme une étape importante pour favoriser la démocratisation des actifs numériques.
L’OCC américain a publié des directives permettant aux banques d’autoriser leurs clients à effectuer des transactions d’actifs numériques de manière instantanée et sans risque. Selon ces directives, il s’agit d’une décision offrant une opportunité stratégique aux banques souhaitant entrer sur le marché des actifs numériques, tout en clarifiant la réglementation applicable à ce secteur.
Précision sur l’autorisation des banques à traiter des actifs numériques
Selon la « lettre d’interprétation 1188 » de l’OCC, les banques peuvent jouer un rôle d’intermédiaire dans les transactions d’actifs numériques sans avoir à les détenir directement. Par exemple, une banque peut acheter des actifs numériques à un client puis les vendre immédiatement à un autre client, concluant ainsi la transaction. Ce mode opératoire, où les transactions sont pratiquement simultanées, permet aux banques de ne pas être exposées aux risques de marché.
Cette autorisation soutient une structure réglementée permettant aux banques d’offrir des services de transaction d’actifs numériques, ce qui s’inscrit dans la continuité des mesures antérieures permettant aux banques de détenir des actifs numériques. L’OCC a en outre précisé que le rôle des banques consiste principalement à mettre en relation vendeurs et acheteurs, plutôt qu’à effectuer des transactions d’actifs numériques pour leur propre compte.
Renforcement de la supervision des actifs numériques par l’OCC
L’OCC a souligné que ce type de transactions comporte un risque de règlement limité. Cette décision va au-delà des précédentes directives qui autorisaient la conservation d’actifs numériques et certaines opérations sur stablecoins, permettant désormais la fourniture de services d’actifs numériques dans le respect de la réglementation fédérale, tout en offrant à la clientèle une approche sûre pour accéder aux actifs numériques.
Cependant, l’OCC a insisté sur la nécessité pour les institutions de maintenir des systèmes de contrôle des risques robustes, incluant notamment des programmes de cybersécurité et de conformité. Cela garantit la sécurité de toutes les opérations bancaires et le respect des règlementations en vigueur.
Réactions du secteur aux directives de l’OCC
Cette initiative a suscité diverses réactions parmi les analystes du secteur. Un analyste anonyme a salué la décision, la qualifiant de « changement majeur » permettant aux banques d’entrer sur le marché des actifs numériques. Il a également souligné que ces explications de l’OCC facilitaient la mise en place d’une infrastructure pour les transactions d’actifs numériques par les institutions.
Ce changement fait notamment suite à une décision antérieure de l’OCC autorisant la banque spécialisée en actifs numériques « Erebor(Erebor) » à entrer sur le marché bancaire.
Un autre analyste a noté que l’OCC considère l’intermédiation d’actifs numériques comme une extension des services bancaires traditionnels, et que la description des risques de règlement dans la lettre rappelle ceux liés aux produits dérivés ou au marché des changes. Cela indique que les services d’actifs numériques prennent progressivement une place centrale dans le secteur bancaire.
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L'OCC américain autorise officiellement les banques à jouer le rôle d'intermédiaire dans les transactions d'actifs numériques
Source : BlockMedia Titre original : L’OCC américain autorise les banques à jouer un rôle d’intermédiaire dans les transactions d’actifs numériques Lien original : L’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) des États-Unis a autorisé les principales banques à jouer le rôle d’intermédiaire dans les transactions d’actifs numériques entre clients. Cette mesure, qui permet aux banques de jouer un rôle d’intermédiaire sûr et réglementé sans détenir elles-mêmes les actifs numériques, est considérée comme une étape importante pour favoriser la démocratisation des actifs numériques.
L’OCC américain a publié des directives permettant aux banques d’autoriser leurs clients à effectuer des transactions d’actifs numériques de manière instantanée et sans risque. Selon ces directives, il s’agit d’une décision offrant une opportunité stratégique aux banques souhaitant entrer sur le marché des actifs numériques, tout en clarifiant la réglementation applicable à ce secteur.
Précision sur l’autorisation des banques à traiter des actifs numériques
Selon la « lettre d’interprétation 1188 » de l’OCC, les banques peuvent jouer un rôle d’intermédiaire dans les transactions d’actifs numériques sans avoir à les détenir directement. Par exemple, une banque peut acheter des actifs numériques à un client puis les vendre immédiatement à un autre client, concluant ainsi la transaction. Ce mode opératoire, où les transactions sont pratiquement simultanées, permet aux banques de ne pas être exposées aux risques de marché.
Cette autorisation soutient une structure réglementée permettant aux banques d’offrir des services de transaction d’actifs numériques, ce qui s’inscrit dans la continuité des mesures antérieures permettant aux banques de détenir des actifs numériques. L’OCC a en outre précisé que le rôle des banques consiste principalement à mettre en relation vendeurs et acheteurs, plutôt qu’à effectuer des transactions d’actifs numériques pour leur propre compte.
Renforcement de la supervision des actifs numériques par l’OCC
L’OCC a souligné que ce type de transactions comporte un risque de règlement limité. Cette décision va au-delà des précédentes directives qui autorisaient la conservation d’actifs numériques et certaines opérations sur stablecoins, permettant désormais la fourniture de services d’actifs numériques dans le respect de la réglementation fédérale, tout en offrant à la clientèle une approche sûre pour accéder aux actifs numériques.
Cependant, l’OCC a insisté sur la nécessité pour les institutions de maintenir des systèmes de contrôle des risques robustes, incluant notamment des programmes de cybersécurité et de conformité. Cela garantit la sécurité de toutes les opérations bancaires et le respect des règlementations en vigueur.
Réactions du secteur aux directives de l’OCC
Cette initiative a suscité diverses réactions parmi les analystes du secteur. Un analyste anonyme a salué la décision, la qualifiant de « changement majeur » permettant aux banques d’entrer sur le marché des actifs numériques. Il a également souligné que ces explications de l’OCC facilitaient la mise en place d’une infrastructure pour les transactions d’actifs numériques par les institutions.
Ce changement fait notamment suite à une décision antérieure de l’OCC autorisant la banque spécialisée en actifs numériques « Erebor(Erebor) » à entrer sur le marché bancaire.
Un autre analyste a noté que l’OCC considère l’intermédiation d’actifs numériques comme une extension des services bancaires traditionnels, et que la description des risques de règlement dans la lettre rappelle ceux liés aux produits dérivés ou au marché des changes. Cela indique que les services d’actifs numériques prennent progressivement une place centrale dans le secteur bancaire.