Je ne pense pas vraiment être un natif du web, après tout, je n'ai obtenu mon premier numéro qu'en CE2, ce qui est même plus tard que mon premier iPhone. Mon impression de l'internet est la suivante :

Et à l'époque, le plus grand bonheur que je pouvais imaginer, c'était de passer toute la journée à la librairie Xinhua près de chez moi, à lire de la littérature pour enfants et des livres de sciences pour jeunes, car lire un livre était plus difficile que regarder la télévision. Je devais profiter du temps dans la librairie pour lire rapidement, je ne pouvais généralement acheter qu'un seul livre à ramener à la maison, et mon étagère de trois niveaux ne pouvait déjà plus contenir autant de livres. Ces livres ont été relus une dizaine de fois lors de mes soirées d'enfance, la première moitié de l'heure était autorisée, la seconde moitié était en cachette, ce qui m’a appris à éteindre rapidement la lampe dès que je voyais la lumière à travers la fissure de la porte.

Plus j'étais petit, plus j'aimais la science pour enfants, ces records du monde, ces mystères non résolus. Je mesurais le monde avec la carte des habitats des animaux mentionnée dans les livres, et ce monde au-delà des "100 000 pourquoi" m'intriguait énormément.

Un peu plus grand, je commençais à m'intéresser à la direction de l'intrigue dans les histoires en dehors du savoir, à la frontière de l'imagination. Andersen et Grimm ne me suffisaient plus. Je lisais alors les contes de Zheng Yuanjie, les romans de Yang Hongying, les séries de Wu Meizhen, je ressentais de la compassion pour les animaux dans les récits de Shen Shixi, et je pleurais pour les filles dans ceux de Yu Yujun.

Ces dernières années, les écrivains de littérature pour enfants ont été souvent au centre de controverses, mais je me souviens toujours que la vivacité de mon enfance a été protégée et nourrie par ces écrivains de littérature pour enfants chinois. J'ai appris à aimer la lecture et l'écriture, et je pense que j'ai vraiment beaucoup de chance.