Lorsque les membres du Congrès déposent leurs déclarations de transactions sur actions, ils ne se contentent pas de prendre des décisions d’investissement personnelles — ils révèlent involontairement où des insiders sophistiqués pensent que se trouvent des opportunités de marché. Alors que janvier s’achevait et que les principaux indices affichaient des gains solides (S&P 500 en hausse de 2,93 %, Nasdaq Composite en hausse de 1,8 %, Dow Jones en hausse de 5,08 %), une poignée de transactions de politiciens ont déjà attiré l’attention pour leurs paris concentrés sur des secteurs spécifiques.
Les plus grands noms qui font bouger les marchés
Selon les données agrégées par Quiver Quantitative, une plateforme qui suit les transactions et détentions gouvernementales, certains membres se distinguent par leur volume de transactions cette année. Le sénateur Markwayne Mullin est devenu le plus actif en janvier seul, déclarant un volume de transactions de 1,16 million de dollars sur 10 actions individuelles et plusieurs fonds. Le représentant Josh Gottheimer, qui a dominé le classement de l’année dernière avec 526 transactions totalisant 91,05 millions de dollars, continue de montrer une activité de marché significative. L’ancienne députée Nancy Pelosi, dont l’approche axée sur la technologie a attiré l’attention des médias au fil des années, a déclaré cinq nouvelles transactions en janvier.
Par ailleurs, la valeur nette estimée de Gottheimer, à 50,42 millions de dollars, le positionne comme l’un des membres les plus riches actifs en trading. Pelosi, en comparaison, se situe à 272,5 millions de dollars — deuxième après le sénateur Rick Scott, avec 548,8 millions de dollars. Ces niveaux de richesse soulèvent des questions sur le fait que les transactions des politiciens reflètent une conviction sincère ou un accès à des informations non publiques.
Thèse sectorielle émergente des transactions récentes
Les déclarations de janvier de Gottheimer révèlent une thèse claire : la force du secteur financier. Ses achats de Goldman Sachs et Block Inc. s’alignent sur les attentes de Wall Street selon lesquelles la déréglementation pourrait stimuler le secteur financier. Par ailleurs, ses transactions sur Microsoft et Apple suggèrent une position haussière sur la technologie — un secteur qui a dominé les gains de 2024. Ses achats chez Walmart laissent entendre une couverture sur les produits de consommation de base contre l’inflation.
L’activité récente de Pelosi raconte une histoire différente. Ses cinq transactions de janvier se concentraient sur la tech et les valeurs de croissance : options d’achat sur Amazon, Alphabet, Nvidia, Tempus AI et Vistra. Sa position dans Tempus AI a déjà apprécié de 92,05 %, validant sa conviction dans le secteur biotech.
Inversement, le sénateur Tommy Tuberville est resté discret au début de 2025, malgré le fait d’être le deuxième trader le plus actif du Congrès par volume l’année dernière. Franklin a pris une pause similaire, ne déclarant aucune transaction en janvier, malgré 69 transactions en 2024 et un volume de vente de 5,1 millions de dollars surpassant ses achats pour 1,27 million de dollars.
L’approche diversifiée de Mullin, couvrant la robotique, les semi-conducteurs et les actions industrielles (Applied Industrial Technologies, Coherent, Dell, Wabtec, Stride), suggère une stratégie axée sur la valeur. Son achat chez Stride a déjà augmenté de 27,99 %.
Le débat en cours sur les transactions des politiciens
La loi bipartite Restoring Faith in Government Act, réintroduite cette année par les représentants Raja Krishnamoorthi, Brian Fitzpatrick, Alexandria Ocasio-Cortez et Cory Mills, vise à interdire la détention individuelle d’actions parmi les membres du Congrès, en citant qu’ils ont surpassé le S&P 500 de 17,5 % en 2022. Plus de 80 % des Américains, toutes tendances politiques confondues, soutiennent une telle interdiction, selon un sondage de l’Université du Maryland.
La loi STOCK Act, qui impose une déclaration dans les 45 jours pour les transactions dépassant 1 000 dollars, crée une conséquence involontaire : elle transmet des signaux potentiels aux investisseurs particuliers prêts à suivre les transactions des politiciens. Si cette transparence aide ou nuit aux marchés reste un sujet de débat.
Ce que cela signifie pour les marchés
Alors que ces transactions de politiciens se poursuivront tout au long de 2025, les investisseurs particuliers continueront probablement à exploiter les déclarations du Congrès pour en tirer des insights. Que l’on considère ces transactions comme un signal contrarien, un biais de confirmation ou un alpha légitime, reste une question ouverte — mais une chose est certaine : le marché observe.
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Que sont en train de négocier actuellement les politiciens du Congrès ? À l'intérieur des transactions les plus actives des politiciens en 2025
Lorsque les membres du Congrès déposent leurs déclarations de transactions sur actions, ils ne se contentent pas de prendre des décisions d’investissement personnelles — ils révèlent involontairement où des insiders sophistiqués pensent que se trouvent des opportunités de marché. Alors que janvier s’achevait et que les principaux indices affichaient des gains solides (S&P 500 en hausse de 2,93 %, Nasdaq Composite en hausse de 1,8 %, Dow Jones en hausse de 5,08 %), une poignée de transactions de politiciens ont déjà attiré l’attention pour leurs paris concentrés sur des secteurs spécifiques.
Les plus grands noms qui font bouger les marchés
Selon les données agrégées par Quiver Quantitative, une plateforme qui suit les transactions et détentions gouvernementales, certains membres se distinguent par leur volume de transactions cette année. Le sénateur Markwayne Mullin est devenu le plus actif en janvier seul, déclarant un volume de transactions de 1,16 million de dollars sur 10 actions individuelles et plusieurs fonds. Le représentant Josh Gottheimer, qui a dominé le classement de l’année dernière avec 526 transactions totalisant 91,05 millions de dollars, continue de montrer une activité de marché significative. L’ancienne députée Nancy Pelosi, dont l’approche axée sur la technologie a attiré l’attention des médias au fil des années, a déclaré cinq nouvelles transactions en janvier.
Par ailleurs, la valeur nette estimée de Gottheimer, à 50,42 millions de dollars, le positionne comme l’un des membres les plus riches actifs en trading. Pelosi, en comparaison, se situe à 272,5 millions de dollars — deuxième après le sénateur Rick Scott, avec 548,8 millions de dollars. Ces niveaux de richesse soulèvent des questions sur le fait que les transactions des politiciens reflètent une conviction sincère ou un accès à des informations non publiques.
Thèse sectorielle émergente des transactions récentes
Les déclarations de janvier de Gottheimer révèlent une thèse claire : la force du secteur financier. Ses achats de Goldman Sachs et Block Inc. s’alignent sur les attentes de Wall Street selon lesquelles la déréglementation pourrait stimuler le secteur financier. Par ailleurs, ses transactions sur Microsoft et Apple suggèrent une position haussière sur la technologie — un secteur qui a dominé les gains de 2024. Ses achats chez Walmart laissent entendre une couverture sur les produits de consommation de base contre l’inflation.
L’activité récente de Pelosi raconte une histoire différente. Ses cinq transactions de janvier se concentraient sur la tech et les valeurs de croissance : options d’achat sur Amazon, Alphabet, Nvidia, Tempus AI et Vistra. Sa position dans Tempus AI a déjà apprécié de 92,05 %, validant sa conviction dans le secteur biotech.
Inversement, le sénateur Tommy Tuberville est resté discret au début de 2025, malgré le fait d’être le deuxième trader le plus actif du Congrès par volume l’année dernière. Franklin a pris une pause similaire, ne déclarant aucune transaction en janvier, malgré 69 transactions en 2024 et un volume de vente de 5,1 millions de dollars surpassant ses achats pour 1,27 million de dollars.
L’approche diversifiée de Mullin, couvrant la robotique, les semi-conducteurs et les actions industrielles (Applied Industrial Technologies, Coherent, Dell, Wabtec, Stride), suggère une stratégie axée sur la valeur. Son achat chez Stride a déjà augmenté de 27,99 %.
Le débat en cours sur les transactions des politiciens
La loi bipartite Restoring Faith in Government Act, réintroduite cette année par les représentants Raja Krishnamoorthi, Brian Fitzpatrick, Alexandria Ocasio-Cortez et Cory Mills, vise à interdire la détention individuelle d’actions parmi les membres du Congrès, en citant qu’ils ont surpassé le S&P 500 de 17,5 % en 2022. Plus de 80 % des Américains, toutes tendances politiques confondues, soutiennent une telle interdiction, selon un sondage de l’Université du Maryland.
La loi STOCK Act, qui impose une déclaration dans les 45 jours pour les transactions dépassant 1 000 dollars, crée une conséquence involontaire : elle transmet des signaux potentiels aux investisseurs particuliers prêts à suivre les transactions des politiciens. Si cette transparence aide ou nuit aux marchés reste un sujet de débat.
Ce que cela signifie pour les marchés
Alors que ces transactions de politiciens se poursuivront tout au long de 2025, les investisseurs particuliers continueront probablement à exploiter les déclarations du Congrès pour en tirer des insights. Que l’on considère ces transactions comme un signal contrarien, un biais de confirmation ou un alpha légitime, reste une question ouverte — mais une chose est certaine : le marché observe.