En voyant ce partage dans le cercle d'amis, je ne peux m'empêcher de me sentir nostalgique, c'est le reflet le plus réel de l'époque actuelle. Cette génération qui suit les règles semble incapable de s'échapper de cette prison, devenant finalement des personnes passives qui supportent les risques systémiques de leur époque !
Beaucoup de gens, lorsqu'ils s'effondrent à l'âge mûr, sont forcés de se remettre en question avec cette phrase : « Ai-je fait quelque chose de mal ? »
La vérité plus cruelle est qu'il n'a pas fait d'erreur, il a simplement appliqué une vision du monde déjà périmée avec trop de sérieux.
Chaque fois que je vois ce genre de situation, je ne peux que ressentir de la compassion, mais je me sens impuissant. Pour s'en sortir, il ne faut pas suivre le "modèle de succès standard" tout au long de sa vie, ne pas vivre dans l'ombre des autres, et ne pas se laisser enfermer par les valeurs et les règles traditionnelles.
Respecter les lois, respecter son cœur, respecter la richesse, c'est très difficile !
Parce qu'ils ont déjà codé en dur leur code sous-jacent, pour percer, il faut d'abord briser les fondements auxquels ils croyaient auparavant.
Je viens de voir ce qu'a dit @zutaoMin : la plus grande erreur de pensée des étudiants est de croire que le monde est linéaire, prévisible et équitable : qu'il y a toujours un retour sur investissement, que les efforts seront reconnus, et que si l'on respecte les règles, on peut gravir les échelons ; que le système d'évaluation est unique : les notes, la performance, le poste, sont une ligne droite propre vers le haut.
La société réelle ne fonctionne jamais de cette manière.
La réalité est un jeu multidimensionnel : "être nécessaire" est toujours plus important que "être excellent". La capacité n'est qu'un outil, tandis que les jetons que vous avez en main : ressources, informations, position, relations, rareté, c'est cela qui détermine si vous avez le droit de rester à la table de jeu. Ceux qui n'ont pas de jetons, plus ils sont disciplinés, responsables et non spéculateurs, plus ils sont souvent vulnérables.
Plus ironique encore :
Les enfants des familles ordinaires sont éduqués à respecter les règles, à faire preuve de patience et à retarder la satisfaction ; tandis que les enfants des familles aisées apprennent à comprendre les règles, à les utiliser, et même à les réécrire.
Cet écart d'information précoce, masqué pendant la période de forte croissance, sera liquidé de manière concentrée une fois que le cycle s'inversera, devenant ainsi la personne d'âge moyen sur le graphique ci-dessous. Ce n'est plus son propre choix, mais celui qui respecte le plus les règles, sera le premier à être abandonné par le système.
Ainsi, sa chute n'est pas due à un manque de capacité, à un échec moral, et encore moins à un "mérite". C'est le résultat d'un effort linéaire, dans un monde non linéaire, qui a été directement retourné contre lui par son époque.
En termes spécifiques, ce n'est pas un problème personnel, c'est une pression structurelle ; ce n'est pas sa vie qui s'est effondrée, c'est la règle qui a changé, et il n'a pas eu le temps de se retirer.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
En voyant ce partage dans le cercle d'amis, je ne peux m'empêcher de me sentir nostalgique, c'est le reflet le plus réel de l'époque actuelle. Cette génération qui suit les règles semble incapable de s'échapper de cette prison, devenant finalement des personnes passives qui supportent les risques systémiques de leur époque !
Beaucoup de gens, lorsqu'ils s'effondrent à l'âge mûr, sont forcés de se remettre en question avec cette phrase : « Ai-je fait quelque chose de mal ? »
La vérité plus cruelle est qu'il n'a pas fait d'erreur, il a simplement appliqué une vision du monde déjà périmée avec trop de sérieux.
Chaque fois que je vois ce genre de situation, je ne peux que ressentir de la compassion, mais je me sens impuissant. Pour s'en sortir, il ne faut pas suivre le "modèle de succès standard" tout au long de sa vie, ne pas vivre dans l'ombre des autres, et ne pas se laisser enfermer par les valeurs et les règles traditionnelles.
Respecter les lois, respecter son cœur, respecter la richesse, c'est très difficile !
Parce qu'ils ont déjà codé en dur leur code sous-jacent, pour percer, il faut d'abord briser les fondements auxquels ils croyaient auparavant.
Je viens de voir ce qu'a dit @zutaoMin : la plus grande erreur de pensée des étudiants est de croire que le monde est linéaire, prévisible et équitable : qu'il y a toujours un retour sur investissement, que les efforts seront reconnus, et que si l'on respecte les règles, on peut gravir les échelons ; que le système d'évaluation est unique : les notes, la performance, le poste, sont une ligne droite propre vers le haut.
La société réelle ne fonctionne jamais de cette manière.
La réalité est un jeu multidimensionnel : "être nécessaire" est toujours plus important que "être excellent". La capacité n'est qu'un outil, tandis que les jetons que vous avez en main : ressources, informations, position, relations, rareté, c'est cela qui détermine si vous avez le droit de rester à la table de jeu. Ceux qui n'ont pas de jetons, plus ils sont disciplinés, responsables et non spéculateurs, plus ils sont souvent vulnérables.
Plus ironique encore :
Les enfants des familles ordinaires sont éduqués à respecter les règles, à faire preuve de patience et à retarder la satisfaction ; tandis que les enfants des familles aisées apprennent à comprendre les règles, à les utiliser, et même à les réécrire.
Cet écart d'information précoce, masqué pendant la période de forte croissance, sera liquidé de manière concentrée une fois que le cycle s'inversera, devenant ainsi la personne d'âge moyen sur le graphique ci-dessous. Ce n'est plus son propre choix, mais celui qui respecte le plus les règles, sera le premier à être abandonné par le système.
Ainsi, sa chute n'est pas due à un manque de capacité, à un échec moral, et encore moins à un "mérite". C'est le résultat d'un effort linéaire, dans un monde non linéaire, qui a été directement retourné contre lui par son époque.
En termes spécifiques, ce n'est pas un problème personnel, c'est une pression structurelle ; ce n'est pas sa vie qui s'est effondrée, c'est la règle qui a changé, et il n'a pas eu le temps de se retirer.