De nombreux débutants entrent sur le marché boursier en ne connaissant qu’une logique simple : acheter en espérant une hausse pour réaliser un profit, ou vendre en cas de baisse pour éviter des pertes. Mais il existe effectivement un groupe de traders qui, lors d’une forte baisse du marché, réalisent d’importants gains — c’est ce qu’on appelle le « short selling » ou « vente à découvert ». Que ce soit en actions, devises ou matières premières, tout produit financier peut être utilisé pour profiter d’un marché en forte baisse. Les investisseurs peuvent utiliser des outils comme le prêt de titres, les contrats pour différence (CFD), les futures, pour effectuer des ventes à découvert.
Cependant, il faut souligner que le short selling est généralement une stratégie à haut risque, qui ne vise pas uniquement le profit, mais sert aussi aux institutions à couvrir leurs risques. Pour un investisseur cherchant un gain rapide, le short peut sembler très attractif, mais il faut d’abord comprendre ses mécanismes et ses risques. Cet article expliquera simplement la logique centrale du short selling, en vous aidant à saisir les cinq éléments clés de cette opération.
1. La nature du short selling : réaliser un profit via la baisse des prix
Le short (ou vente à découvert, vente à découvert, ou « faire un short ») consiste simplement à profiter d’une baisse du prix pour faire du profit.
Supposons qu’un investisseur anticipe que la performance future d’une action va se détériorer, que son prix va baisser. Il peut alors vendre cette action (en la « shortant »), en attendant que le prix baisse davantage, puis la racheter à un prix inférieur (c’est le « covering »), réalisant ainsi une plus-value. Ce principe, qui paraît simple, est au cœur du short selling — à l’opposé de l’approche traditionnelle d’achat puis de vente.
Le problème est que, au début, l’investisseur ne possède pas cette action. Il doit donc emprunter cette action auprès de sa banque ou de son courtier, puis la vendre. Ce processus s’appelle le « prêt de titres » ou « prêt de valeurs ». La procédure est la suivante : emprunter des actions → vendre → attendre que le prix baisse → racheter → rendre les actions et empocher la différence.
Dans la pratique, de nombreux traders à court terme ou hedge funds ciblent des actions populaires susceptibles de monter fortement, prennent une position short à un moment opportun, puis clôturent leur position après la correction pour réaliser un profit. C’est la méthode la plus courante pour faire du profit en short.
Il faut aussi noter que, dans le monde entier, le short selling n’est pas toujours autorisé. Par exemple, en Chine, il est totalement interdit. À Taïwan, c’est relativement ouvert, mais moins que aux États-Unis, où la liquidité est plus importante et l’offre d’instruments plus variée. Beaucoup d’investisseurs taïwanais utilisent donc des dérivés comme les futures ou les CFD pour faire du short, ce qui est plus pratique et flexible.
Exemple de profit en short
Prenons l’or (XAUUSD) : un investisseur vend à 2000 dollars, puis le prix chute sous 1900 dollars, atteignant un minimum à 1873 dollars. Il clôture sa position, réalisant un profit de 127 dollars par once. Si la position est importante, ce gain peut être multiplié.
Tant que le marché est structuré, il existe forcément une mécanique de vente à découvert. Que ce soit en actions, en contrats à terme ou en devises, c’est la même logique. Certains traders vivent même du short selling, en observant calmement la tendance et en trouvant le bon moment d’entrer pour assurer une rentabilité régulière.
Mais il faut insister : le short est une stratégie à très haut risque. Vous ne possédez pas ces actions, votre objectif est de vendre en haut et de racheter en bas. Mais si le prix remonte à l’inverse, la perte peut être illimitée.
2. Conditions et qualifications pour participer au short
La vente à découvert en bourse taïwanaise nécessite l’ouverture d’un compte de crédit
Les comptes d’investissement en actions se divisent en deux catégories :
Compte en espèces : sans levier, l’investisseur négocie au prix du marché. Par exemple, acheter 1000 lots d’actions à 10 TWD, cela coûte 10 000 TWD, et la plus-value ou la moins-value se calcule après déduction des frais.
Compte en crédit : autorise le financement ou le prêt de titres, c’est-à-dire emprunter de l’argent ou des actions auprès du courtier pour trader. La limite d’emprunt dépend du ratio de marge.
Pour ouvrir un compte en crédit et faire du prêt de titres, il faut remplir ces conditions :
Être une personne physique taïwanaise de 20 ans ou plus
Résider fiscalement à Taïwan
Avoir un compte ouvert depuis au moins 3 mois
Avoir réalisé au moins 10 transactions dans l’année
Les conditions d’ouverture varient selon les courtiers, il faut se renseigner auprès de chacun.
Le trading en crédit permet de faire du short en empruntant des actions auprès du courtier, puis en les vendant. Si le prix baisse, on réalise un profit ; si le prix monte, on doit racheter à un prix plus élevé. Étant donné que le prix d’une action peut descendre à zéro mais peut théoriquement monter à l’infini, cette méthode comporte un risque illimité, et il n’est pas toujours possible d’emprunter les actions. Beaucoup se tournent donc vers les contrats à terme.
Les contrats à terme ont un effet de levier intrinsèque, permettant de trader à la fois à la hausse et à la baisse. Mais ils ont une échéance, et le maintien à long terme peut entraîner des coûts élevés, en plus de ne pas couvrir toutes les actions.
De nombreux investisseurs se tournent aussi vers le marché international. Les CFD (contrats pour différence) sont particulièrement adaptés pour faire du short, car ils offrent une liquidité plus grande et une gamme d’instruments plus riche que le marché taïwanais.
Ouverture de compte CFD plus simple
Les comptes CFD ont des conditions d’ouverture plus souples : il suffit de fournir une pièce d’identité, une carte de sécurité sociale, un relevé bancaire, et de faire une demande en ligne. La procédure est simple :
Être une personne physique de 18 ans ou plus
Passer une évaluation de conformité et une vérification KYC
Une fois le compte ouvert, il suffit de déposer des fonds pour commencer à trader. Certains brokers sérieux demandent un dépôt minimum de 50 USD, avec paiement par carte ou virement bancaire.
Les CFD sont des produits à marge, permettant de faire du short en sélectionnant « vendre » dans la plateforme. On peut régler le levier, le stop-loss, le take-profit, la taille de la position, et voir immédiatement la marge requise.
3. Choisir la plateforme adaptée et gérer les risques
Critères de sélection de la plateforme
Les investisseurs taïwanais privilégient souvent les courtiers locaux pour bénéficier d’une régulation. Mais si l’on regarde les plateformes internationales, il faut vérifier :
Légalité et régulation : La plateforme doit être agréée et régulée par une autorité reconnue (ASIC, FCA, CySEC, etc.). Beaucoup de plateformes non régulées proposent des promotions alléchantes, mais finissent par disparaître après avoir collecté des fonds, laissant les investisseurs perdants. La vérification des licences est essentielle.
Frais et fonctionnalités : Après avoir vérifié la sécurité, il faut comparer les frais (spread, commissions), la diversité des instruments (actions, ETF, matières premières, crypto, CFD), la facilité d’utilisation, et la disponibilité des marchés. Certaines plateformes ne proposent que quelques instruments, avec des horaires limités, ce qui réduit les opportunités. Il faut privilégier celles qui offrent une gamme complète et une bonne liquidité.
Il est conseillé de choisir des plateformes réglementées, reconnues internationalement, qui ont une grande base d’utilisateurs et une réputation solide. Ces plateformes offrent généralement :
Des spreads faibles ou nuls
La possibilité de trader des actions américaines, des devises, des matières premières, des cryptos, des CFD
Un levier pouvant dépasser 200x
Un accès 24h sur 24 aux marchés mondiaux
Plusieurs terminaux (mobile, web, desktop)
La protection contre le solde négatif, avec une fermeture automatique en cas de mouvement défavorable
Importance de la gestion des risques
Le trading à levier peut entraîner des pertes importantes. Il est donc crucial de choisir une plateforme qui offre des mécanismes de protection, comme la clôture automatique en cas de perte excessive, pour limiter le risque.
4. La logique de sélection des actions et le timing du short
Cibler des actifs avec des facteurs baissiers
Pour faire du short, il faut que le prix ait des raisons de baisser. Par exemple, une politique monétaire accommodante, une crise sectorielle, ou des mauvaises nouvelles peuvent justifier une position short.
Les actions américaines sont souvent privilégiées pour le short, car leur marché est très liquide, libre, et riche en dérivés, ce qui facilite la vente à découvert.
Identifier les actions à short
Pour savoir si une action vaut la peine d’être shortée, il faut analyser si son prix s’éloigne de sa valeur intrinsèque. Les signaux courants :
Surnotation à court terme : une action qui monte de façon démesurée à cause d’un emballement spéculatif, loin de ses fondamentaux.
Détérioration des fondamentaux : baisse du chiffre d’affaires, chute des bénéfices, changement de direction, mauvaises nouvelles.
Signaux techniques : retour sur une résistance, indicateurs surachetés, etc.
Techniques de sélection
Surveiller la tendance des revenus et profits : si une société voit ses résultats chuter ou devenir déficitaires, le marché finira par réagir.
Observer les flux de capitaux : une action surachetée depuis plusieurs jours peut indiquer une réduction des positions des gros investisseurs.
Analyser le secteur : si une industrie a connu une forte hausse et que ses ratios sont élevés, le risque de correction est accru.
Repérer les actions faibles en haut de la tendance : celles qui atteignent des résistances ou des zones de surachat, avec peu de potentiel de hausse, sont de bonnes cibles pour le short.
Le short est plus risqué en bas de cycle, car le potentiel de baisse est limité, et il faut aussi faire face à un risque de rebond ou de retournement de tendance. La règle d’or : « profit limité, risque illimité » — tant que le prix monte, sans stop, la perte peut devenir infinie.
Il faut donc évaluer si la baisse potentielle est suffisante pour couvrir le risque. En général, après déduction des coûts, le profit potentiel est faible, sauf si l’on cible des mouvements très importants.
Les mêmes principes s’appliquent aux devises et aux matières premières. Par exemple, le yen japonais (JPY/USD) a connu une forte baisse depuis 2021, ce qui en fait une cible pour le short. Mais si la politique monétaire change, il faut réévaluer la stratégie.
5. Principes fondamentaux du short
Entrer en position à un niveau élevé relatif
Ce « niveau élevé » ne signifie pas simplement acheter en hausse, mais plutôt un prix qui paraît surévalué par rapport à la valeur future attendue.
Par exemple, dans le secteur maritime, si la surcapacité entraîne une baisse des prix, et que les actions du secteur montent de façon déraisonnable, il est judicieux de short quand le prix revient à une valeur plus raisonnable. À l’inverse, si une entreprise voit ses bénéfices croître et que son cours s’envole, faire un short serait contre-productif, car le risque de « short squeeze » est élevé.
En pratique, après avoir choisi une action, il faut attendre qu’elle atteigne un sommet relatif ou une zone de résistance, puis ouvrir une position short. En tendance baissière claire, entrer à un niveau élevé et conserver la position jusqu’à ce que le marché se retourne est une stratégie efficace.
Prenons l’exemple de l’acier (NYSE:X) : la croissance économique américaine ralentit, la demande d’acier chute, et les profits des entreprises s’effondrent. La tendance est clairement baissière. Le titre est passé de 47,64 USD en février 2018 à un minimum historique à 4,54 USD en mars 2021, soit une chute de plus de 90 %. Dans ce contexte, il suffit d’entrer en short à un sommet pour profiter de la baisse.
Favoriser le trading à court terme
Le short est généralement une opération à court terme, voire très courte (quelques heures ou minutes). Cela permet de prendre rapidement des profits et de limiter l’exposition aux rebonds.
Fixer un stop-loss
Le risque est énorme, surtout en short. Il est impératif de toujours définir un stop-loss pour limiter la perte en cas de retournement. Ne pas en mettre, c’est jouer à la roulette russe.
Gestion du capital et opportunités
Les opportunités de short sont rares et doivent être exploitées uniquement lorsque la probabilité de succès est élevée. Il faut diversifier, mais aussi ne pas surcharger le portefeuille. Lorsqu’une bonne opportunité se présente, il faut allouer une part raisonnable du capital pour ne pas risquer de tout perdre en cas de retournement.
Le marché boursier regorge de risques et d’opportunités. Que l’on fasse du long ou du short, il faut avoir sa propre logique de trading et une conscience claire des risques. En l’absence de certitude, il vaut mieux s’abstenir. La préservation du capital doit rester la priorité pour assurer une croissance durable.
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Introduction à la vente à découvert : comment réaliser des profits lors d'une baisse du marché ? Quatre points clés à connaître
De nombreux débutants entrent sur le marché boursier en ne connaissant qu’une logique simple : acheter en espérant une hausse pour réaliser un profit, ou vendre en cas de baisse pour éviter des pertes. Mais il existe effectivement un groupe de traders qui, lors d’une forte baisse du marché, réalisent d’importants gains — c’est ce qu’on appelle le « short selling » ou « vente à découvert ». Que ce soit en actions, devises ou matières premières, tout produit financier peut être utilisé pour profiter d’un marché en forte baisse. Les investisseurs peuvent utiliser des outils comme le prêt de titres, les contrats pour différence (CFD), les futures, pour effectuer des ventes à découvert.
Cependant, il faut souligner que le short selling est généralement une stratégie à haut risque, qui ne vise pas uniquement le profit, mais sert aussi aux institutions à couvrir leurs risques. Pour un investisseur cherchant un gain rapide, le short peut sembler très attractif, mais il faut d’abord comprendre ses mécanismes et ses risques. Cet article expliquera simplement la logique centrale du short selling, en vous aidant à saisir les cinq éléments clés de cette opération.
1. La nature du short selling : réaliser un profit via la baisse des prix
Le short (ou vente à découvert, vente à découvert, ou « faire un short ») consiste simplement à profiter d’une baisse du prix pour faire du profit.
Supposons qu’un investisseur anticipe que la performance future d’une action va se détériorer, que son prix va baisser. Il peut alors vendre cette action (en la « shortant »), en attendant que le prix baisse davantage, puis la racheter à un prix inférieur (c’est le « covering »), réalisant ainsi une plus-value. Ce principe, qui paraît simple, est au cœur du short selling — à l’opposé de l’approche traditionnelle d’achat puis de vente.
Le problème est que, au début, l’investisseur ne possède pas cette action. Il doit donc emprunter cette action auprès de sa banque ou de son courtier, puis la vendre. Ce processus s’appelle le « prêt de titres » ou « prêt de valeurs ». La procédure est la suivante : emprunter des actions → vendre → attendre que le prix baisse → racheter → rendre les actions et empocher la différence.
Dans la pratique, de nombreux traders à court terme ou hedge funds ciblent des actions populaires susceptibles de monter fortement, prennent une position short à un moment opportun, puis clôturent leur position après la correction pour réaliser un profit. C’est la méthode la plus courante pour faire du profit en short.
Il faut aussi noter que, dans le monde entier, le short selling n’est pas toujours autorisé. Par exemple, en Chine, il est totalement interdit. À Taïwan, c’est relativement ouvert, mais moins que aux États-Unis, où la liquidité est plus importante et l’offre d’instruments plus variée. Beaucoup d’investisseurs taïwanais utilisent donc des dérivés comme les futures ou les CFD pour faire du short, ce qui est plus pratique et flexible.
Exemple de profit en short
Prenons l’or (XAUUSD) : un investisseur vend à 2000 dollars, puis le prix chute sous 1900 dollars, atteignant un minimum à 1873 dollars. Il clôture sa position, réalisant un profit de 127 dollars par once. Si la position est importante, ce gain peut être multiplié.
Tant que le marché est structuré, il existe forcément une mécanique de vente à découvert. Que ce soit en actions, en contrats à terme ou en devises, c’est la même logique. Certains traders vivent même du short selling, en observant calmement la tendance et en trouvant le bon moment d’entrer pour assurer une rentabilité régulière.
Mais il faut insister : le short est une stratégie à très haut risque. Vous ne possédez pas ces actions, votre objectif est de vendre en haut et de racheter en bas. Mais si le prix remonte à l’inverse, la perte peut être illimitée.
2. Conditions et qualifications pour participer au short
La vente à découvert en bourse taïwanaise nécessite l’ouverture d’un compte de crédit
Les comptes d’investissement en actions se divisent en deux catégories :
Compte en espèces : sans levier, l’investisseur négocie au prix du marché. Par exemple, acheter 1000 lots d’actions à 10 TWD, cela coûte 10 000 TWD, et la plus-value ou la moins-value se calcule après déduction des frais.
Compte en crédit : autorise le financement ou le prêt de titres, c’est-à-dire emprunter de l’argent ou des actions auprès du courtier pour trader. La limite d’emprunt dépend du ratio de marge.
Pour ouvrir un compte en crédit et faire du prêt de titres, il faut remplir ces conditions :
Les conditions d’ouverture varient selon les courtiers, il faut se renseigner auprès de chacun.
Le trading en crédit permet de faire du short en empruntant des actions auprès du courtier, puis en les vendant. Si le prix baisse, on réalise un profit ; si le prix monte, on doit racheter à un prix plus élevé. Étant donné que le prix d’une action peut descendre à zéro mais peut théoriquement monter à l’infini, cette méthode comporte un risque illimité, et il n’est pas toujours possible d’emprunter les actions. Beaucoup se tournent donc vers les contrats à terme.
Les contrats à terme ont un effet de levier intrinsèque, permettant de trader à la fois à la hausse et à la baisse. Mais ils ont une échéance, et le maintien à long terme peut entraîner des coûts élevés, en plus de ne pas couvrir toutes les actions.
De nombreux investisseurs se tournent aussi vers le marché international. Les CFD (contrats pour différence) sont particulièrement adaptés pour faire du short, car ils offrent une liquidité plus grande et une gamme d’instruments plus riche que le marché taïwanais.
Ouverture de compte CFD plus simple
Les comptes CFD ont des conditions d’ouverture plus souples : il suffit de fournir une pièce d’identité, une carte de sécurité sociale, un relevé bancaire, et de faire une demande en ligne. La procédure est simple :
Une fois le compte ouvert, il suffit de déposer des fonds pour commencer à trader. Certains brokers sérieux demandent un dépôt minimum de 50 USD, avec paiement par carte ou virement bancaire.
Les CFD sont des produits à marge, permettant de faire du short en sélectionnant « vendre » dans la plateforme. On peut régler le levier, le stop-loss, le take-profit, la taille de la position, et voir immédiatement la marge requise.
3. Choisir la plateforme adaptée et gérer les risques
Critères de sélection de la plateforme
Les investisseurs taïwanais privilégient souvent les courtiers locaux pour bénéficier d’une régulation. Mais si l’on regarde les plateformes internationales, il faut vérifier :
Légalité et régulation : La plateforme doit être agréée et régulée par une autorité reconnue (ASIC, FCA, CySEC, etc.). Beaucoup de plateformes non régulées proposent des promotions alléchantes, mais finissent par disparaître après avoir collecté des fonds, laissant les investisseurs perdants. La vérification des licences est essentielle.
Frais et fonctionnalités : Après avoir vérifié la sécurité, il faut comparer les frais (spread, commissions), la diversité des instruments (actions, ETF, matières premières, crypto, CFD), la facilité d’utilisation, et la disponibilité des marchés. Certaines plateformes ne proposent que quelques instruments, avec des horaires limités, ce qui réduit les opportunités. Il faut privilégier celles qui offrent une gamme complète et une bonne liquidité.
Il est conseillé de choisir des plateformes réglementées, reconnues internationalement, qui ont une grande base d’utilisateurs et une réputation solide. Ces plateformes offrent généralement :
Importance de la gestion des risques
Le trading à levier peut entraîner des pertes importantes. Il est donc crucial de choisir une plateforme qui offre des mécanismes de protection, comme la clôture automatique en cas de perte excessive, pour limiter le risque.
4. La logique de sélection des actions et le timing du short
Cibler des actifs avec des facteurs baissiers
Pour faire du short, il faut que le prix ait des raisons de baisser. Par exemple, une politique monétaire accommodante, une crise sectorielle, ou des mauvaises nouvelles peuvent justifier une position short.
Les actions américaines sont souvent privilégiées pour le short, car leur marché est très liquide, libre, et riche en dérivés, ce qui facilite la vente à découvert.
Identifier les actions à short
Pour savoir si une action vaut la peine d’être shortée, il faut analyser si son prix s’éloigne de sa valeur intrinsèque. Les signaux courants :
Techniques de sélection
Le short est plus risqué en bas de cycle, car le potentiel de baisse est limité, et il faut aussi faire face à un risque de rebond ou de retournement de tendance. La règle d’or : « profit limité, risque illimité » — tant que le prix monte, sans stop, la perte peut devenir infinie.
Il faut donc évaluer si la baisse potentielle est suffisante pour couvrir le risque. En général, après déduction des coûts, le profit potentiel est faible, sauf si l’on cible des mouvements très importants.
Les mêmes principes s’appliquent aux devises et aux matières premières. Par exemple, le yen japonais (JPY/USD) a connu une forte baisse depuis 2021, ce qui en fait une cible pour le short. Mais si la politique monétaire change, il faut réévaluer la stratégie.
5. Principes fondamentaux du short
Entrer en position à un niveau élevé relatif
Ce « niveau élevé » ne signifie pas simplement acheter en hausse, mais plutôt un prix qui paraît surévalué par rapport à la valeur future attendue.
Par exemple, dans le secteur maritime, si la surcapacité entraîne une baisse des prix, et que les actions du secteur montent de façon déraisonnable, il est judicieux de short quand le prix revient à une valeur plus raisonnable. À l’inverse, si une entreprise voit ses bénéfices croître et que son cours s’envole, faire un short serait contre-productif, car le risque de « short squeeze » est élevé.
En pratique, après avoir choisi une action, il faut attendre qu’elle atteigne un sommet relatif ou une zone de résistance, puis ouvrir une position short. En tendance baissière claire, entrer à un niveau élevé et conserver la position jusqu’à ce que le marché se retourne est une stratégie efficace.
Prenons l’exemple de l’acier (NYSE:X) : la croissance économique américaine ralentit, la demande d’acier chute, et les profits des entreprises s’effondrent. La tendance est clairement baissière. Le titre est passé de 47,64 USD en février 2018 à un minimum historique à 4,54 USD en mars 2021, soit une chute de plus de 90 %. Dans ce contexte, il suffit d’entrer en short à un sommet pour profiter de la baisse.
Favoriser le trading à court terme
Le short est généralement une opération à court terme, voire très courte (quelques heures ou minutes). Cela permet de prendre rapidement des profits et de limiter l’exposition aux rebonds.
Fixer un stop-loss
Le risque est énorme, surtout en short. Il est impératif de toujours définir un stop-loss pour limiter la perte en cas de retournement. Ne pas en mettre, c’est jouer à la roulette russe.
Gestion du capital et opportunités
Les opportunités de short sont rares et doivent être exploitées uniquement lorsque la probabilité de succès est élevée. Il faut diversifier, mais aussi ne pas surcharger le portefeuille. Lorsqu’une bonne opportunité se présente, il faut allouer une part raisonnable du capital pour ne pas risquer de tout perdre en cas de retournement.
Le marché boursier regorge de risques et d’opportunités. Que l’on fasse du long ou du short, il faut avoir sa propre logique de trading et une conscience claire des risques. En l’absence de certitude, il vaut mieux s’abstenir. La préservation du capital doit rester la priorité pour assurer une croissance durable.