Il a construit un empire avec « erreur » : le jeu de dupes de l'ogre financier Soros

Lorsque le Bitcoin dépasse 87 340 dollars en 2025, que la politique des banques centrales mondiales vacille et que la situation géopolitique s’intensifie, les acteurs du marché se retrouvent dans une confusion sans précédent. La majorité hésite entre actifs risqués et instruments de couverture, cherchant la « bonne » voie d’investissement.

Mais dans l’histoire, une personne a toujours préféré chercher la « mauvaise » — c’est le grand financier Soros. Son secret de réussite ne réside pas dans la prédiction du marché, mais dans la capacité à repérer, plus tôt que tout le monde, les illusions de collapse imminents lorsque le marché devient fou.

Comment la « mauvaise » peut devenir une arme

Soros a une célèbre maxime : « Le marché recèle en lui-même des opportunités de richesse, mais à condition de découvrir le chaos plus tôt que les autres, d’agir avec audace et finesse, pour sortir vainqueur du désordre. »

Ce n’est pas une simple parole motivante, mais la philosophie qu’il a synthétisée après des décennies de transactions sanglantes — les erreurs du marché sont la source des profits des grands acteurs.

Il a concrétisé cette théorie principalement en trois niveaux :

D’abord, l’identification des tendances. Alors que le consensus dominant s’accroche encore, Soros voit déjà les fissures fondamentales. Lors de la bataille contre la livre sterling en 1992, alors que la Banque d’Angleterre maintenait obstinément le taux de change, il observait froidement — cette obstination était un signe de faiblesse. Il a investi 24 milliards de dollars en positions vendeuses, et la Banque d’Angleterre a fini par s’effondrer, cette bataille connue sous le nom de « Mercredi noir », où Soros a empoché 1,3 milliard de dollars.

Ensuite, l’utilisation de la « réflexivité ». C’est le cœur de sa théorie d’investissement. En résumé : les attentes des spéculateurs modifient les fondamentaux, ce qui se vérifie par auto-réalisation. La crise du baht en 1997 en est un exemple parfait. Soros voit le baht en baisse → il vend massivement → le marché paniqué → d’autres suivent la vente → le baht s’effondre réellement. C’est une prophétie qui se réalise, et il en est le metteur en scène.

Enfin, la gestion du stop-loss. Lors de la crise du rouble en 1998, quand le gouvernement de Poutine a fermé le marché des obligations d’État et gelé les investissements étrangers, Soros a perdu 2 milliards de dollars en une nuit. Mais il n’a pas résisté en se battant, il a rapidement reconnu son erreur et s’est retiré. Ce « courage de reconnaître ses erreurs » lui a permis de survivre à chaque vague du marché, contrairement à ceux qui s’obstinent et finissent ruinés.

Les lucides dans le chaos du marché

Fascinant, Soros a réussi précisément parce qu’il admet que « le marché a toujours tort ». Alors que les économistes mainstream prêchent encore « l’efficacité du marché », il a compris :

Les données économiques sont des mensonges embellis par les politiciens, les taux de change sont des outils d’auto-destruction entre banques centrales, et les prix des actifs sont une danse entre cupidité collective et peur collective. Ces « tendances absurdes » sont justement le terreau de la richesse.

Les tempêtes en Asie du Sud-Est, la chute collective des quatre dragons asiatiques, la chute de la livre sterling — tous ces événements suivent la même logique : lorsque les acteurs du marché sont tous pris dans un biais collectif, les grands financiers se positionnent discrètement, puis sortent en profit au moment de l’éclatement de la bulle.

En 2015, le vieux Soros a annoncé sa retraite lors du Forum de Davos, mais il n’a pas cessé de s’exprimer. Il continue de souligner un point : identifier les tendances absurdes du marché, profiter de la montée des mensonges, et se retirer résolument avant que la vérité ne déchire la bulle — voilà tout le secret de l’alchimie.

La double vie du grand acteur

Pourtant, ce grand acteur qui a causé d’innombrables ruines financières, a fini par signer d’énormes chèques pour faire de la philanthropie. Il a investi plus de 33 milliards de dollars dans les droits de l’homme, la démocratie et l’éducation, un chiffre dépassant même quatre fois sa fortune de 8 milliards de dollars.

Une contradiction apparaît :

La « Open Society Foundations » qu’il a créée a été expulsée par 27 gouvernements, qualifiée de « menace » par les conservateurs américains ; un journal roumain l’a accusé de « racheter ses crimes avec de l’argent ensanglanté » ; des politiciens du monde entier l’ont diabolisé, affirmant qu’il manipule secrètement le monde.

Mais Soros se défend aussi avec force : « Je lutte contre une idéologie fermée, c’est la lutte que je mène depuis que j’ai survécu sous le feu nazi. » Il relie sa philosophie d’investissement à sa responsabilité sociale, en affirmant que : ceux qui repèrent les mensonges du marché doivent aussi repérer ceux de la politique.

La danse incessante du marché

Un détail à méditer : les politiciens qui attaquent le plus violemment Soros sont souvent ceux que ses théories ont déjà prouvés. Plus ils s’obstinent dans une position, plus ils deviennent victimes des lois du marché. Ce paradoxe est la manifestation la plus cruelle de la réflexivité — le monde est réellement en train d’être englouti par ses théories.

Aujourd’hui, alors que le Bitcoin dépasse 87 340 dollars, que la liquidité mondiale entre dans un nouveau cycle, et que la géopolitique redessine les flux de capitaux, la théorie de Soros reste pertinente : le marché peut à tout moment tomber dans une erreur collective, et les grands acteurs sont en train d’identifier les illusions de collapse, tandis que la majorité des participants s’angoissent encore pour la « bonne » réponse.

Le grand financier Soros est vieux, mais sa pensée résonne encore dans le marché. La prochaine fois que vous verrez une « prospérité absurde » sur le marché, souvenez-vous de sa leçon : les lucides voient le chaos, ceux qui prennent des risques en profitent, et les vrais gagnants sont ceux qui osent partir au plus fort de la fête.

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