Pourquoi les ETF à dividendes semblent plus intelligents lorsque les valorisations boursières atteignent des sommets historiques de 155 ans

Les valorisations du marché à des extrêmes historiques signalent la prudence pour 2026

La récente hausse du marché boursier a été tout simplement spectaculaire. Jusqu’à la mi-décembre 2025, le Dow Jones Industrial Average, le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont enregistré des gains respectifs de 13 %, 14 % et 18 % depuis le début de l’année. Le boom de l’IA et les baisses de taux d’intérêt de la Réserve fédérale ont alimenté l’enthousiasme des investisseurs, mais derrière cette façade se cache une réalité préoccupante : nous entrons en 2026 avec des valorisations boursières parmi les plus chères en 155 ans.

La métrique la plus révélatrice n’est pas le traditionnel ratio cours/bénéfice dont on entend généralement parler. Bien que la signification du ratio P/E — essentiellement diviser le prix de l’action par le bénéfice par action annuel — soit utile pour évaluer des entreprises individuelles, il échoue en période de ralentissement économique. À la place, regardez le ratio P/E de Shiller, aussi appelé ratio P/E (CAPE) ajusté cycliquement. Cette métrique de valorisation calcule la moyenne des bénéfices ajustés à l’inflation sur 10 ans, lissant ainsi les cycles économiques pour une image plus claire de la santé réelle du marché.

Le signal d’alarme historique que personne ne peut ignorer

Depuis 1871, le ratio P/E de Shiller du S&P 500 a en moyenne été de 17,32. Aujourd’hui, il se situe à 39,59 — soit une hausse stupéfiante de 129 % par rapport à cette référence de 155 ans. Le marché n’a été aussi cher qu’une seule fois auparavant : lors de la bulle Internet en décembre 1999, lorsque le ratio atteignit un sommet historique de 44,19.

Au cours de l’histoire, il y a eu seulement six occasions où ce métrique a dépassé 30 et est resté élevé pendant deux mois ou plus. Dans chaque cas, sauf le cas actuel, le marché a ensuite chuté d’au moins 20 % sur les principaux indices. Il ne s’agit pas de prédire le timing — mais de documenter ce qui se produit lorsque des valorisations premiums deviennent insoutenables.

Une stratégie pour des temps incertains

Lorsque les corrections de marché arriveront inévitablement, disposer d’actifs générant des revenus offre une précieuse marge de sécurité. Le Schwab U.S. Dividend Equity ETF (SCHD) propose précisément ce type de ballast. Ce véhicule suit 103 entreprises établies, générant des flux de trésorerie, regroupées dans l’indice Dow Jones U.S. Dividend 100.

Les principales positions du fonds ressemblent à une liste de valeurs de premier ordre : les leaders pharmaceutiques Merck, Amgen, Bristol Myers Squibb et AbbVie ancrent le portefeuille. Les géants des produits de consommation Coca-Cola et PepsiCo assurent une demande fiable en toute circonstance économique, tandis que le géant des télécommunications Verizon Communications complète ces positions fondamentales. Tous partagent une caractéristique commune : ils génèrent des flux de trésorerie abondants et prévisibles, quelle que soit la conjoncture.

Les chiffres qui comptent : rendement et valorisation

La comparaison devient frappante lorsqu’on examine le rendement et les métriques de valorisation. Le large S&P 500 offre un rendement de seulement 1,12 %, tandis que le SCHD fournit environ 3,8 % par an. Cette prime de revenu se traduit par des dollars significatifs pour les investisseurs cherchant des flux de trésorerie.

Du côté de la valorisation, la signification du ratio P/E devient particulièrement pertinente. Alors que le S&P 500 se négocie à un multiple P/E de 25,63 en trailing, l’entreprise moyenne au sein de cet ETF de dividendes affiche un P/E en trailing de seulement 17,18. Ces entreprises matures ne fourniront pas une croissance explosive, mais offrent une protection contre la baisse et des rendements stables pour les investisseurs soucieux de la valeur.

Une structure de coûts qui ne grève pas les rendements

L’accessibilité ne se limite pas à la valorisation, elle concerne aussi la structure des frais. Avec un ratio de dépenses net de seulement 0,06 %, les investisseurs paient seulement 0,60 $ par an pour chaque 1 000 $ investis — environ un tiers de la moyenne de 0,16 % pour les ETF passifs. La rotation minimale du portefeuille dans l’indice Dow Jones sous-jacent maintient ces coûts exceptionnellement faibles.

La nécessité d’une position défensive

Plutôt que de poursuivre la croissance à ces valorisations élevées, une allocation stratégique vers des actions à dividendes à haut rendement offre plusieurs avantages : diversification immédiate sur 103 titres, volatilité réduite par rapport au marché global, rendements historiquement supérieurs à ceux des actions non dividendes, et l’avantage psychologique d’un revenu constant lors des baisses inévitables.

Alors que 2026 approche avec des signaux d’alerte issus des métriques de valorisation et une incertitude économique croissante, les investisseurs conscients du risque et ayant des besoins en revenus disposent d’un choix logique : se positionner de manière défensive lorsque les valorisations justifient les fondamentaux. Le Schwab U.S. Dividend Equity ETF incarne précisément cette approche calculée, basée sur l’histoire, pour naviguer dans des marchés coûteux.

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