Pourquoi les ETF à dividendes surpassent le marché lors de sa deuxième période la plus coûteuse depuis 1871

La valorisation record du marché signale la prudence pour 2026

Les principaux indices ont affiché de fortes performances tout au long de 2025, avec le Dow Jones Industrial Average, le S&P 500 et le Nasdaq Composite enregistrant des rendements depuis le début de l’année de 13 %, 14 % et 18 % respectivement. Cependant, derrière ces gains impressionnants se cache une réalité préoccupante : les valorisations ont atteint des niveaux historiquement insoutenables.

L’indicateur le plus révélateur provient du Ratio P/E de Shiller (ratio P/E ajusté cycliquement ou ratio CAPE), qui lisse les bénéfices sur une période de 10 ans ajustée à l’inflation plutôt que de se baser sur les données des 12 derniers mois. Cette métrique minimise les distorsions cycliques et reste pertinente même en période de ralentissement économique. Depuis janvier 1871, le P/E de Shiller du S&P 500 a en moyenne été de 17,32. Aujourd’hui, à 39,59, il se situe à 129 % au-dessus de sa référence sur 155 ans — dangereusement proche du pic de 41,20 observé plus tôt dans ce cycle haussier.

Un précédent de 155 ans exige l’attention des investisseurs

L’histoire offre une leçon sobering. Sur toute la période des records de marché remontant à plus d’un siècle et demi, le P/E de Shiller du S&P 500 a dépassé 30 pendant une période soutenue de deux mois seulement six fois. L’exemple le plus extrême s’est produit en décembre 1999, lorsque ce ratio a atteint 44,19 avant l’éclatement catastrophique de la bulle Internet.

Plus frappant encore : chaque occurrence avant l’environnement actuel a été suivie de baisses de 20 % ou plus dans les principaux indices. Le schéma est indéniable — les valorisations premiums ne peuvent tout simplement pas perdurer indéfiniment. Avec des vents contraires potentiels pour Wall Street en 2026, les investisseurs doivent faire face à une pression croissante pour se positionner de manière défensive sans sacrifier leurs rendements.

Les stratégies axées sur les dividendes offrent une résilience prouvée

En période d’incertitude, les actions versant des dividendes ont historiquement prouvé leur valeur. Une analyse exhaustive couvrant 51 ans (1973-2024) par Hartford Funds et Ned Davis Research a révélé que les actions à dividendes ont presque doublé le rendement annuel moyen des actions sans dividendes : 9,2 % contre 4,31 %. De manière remarquable, ces actions génératrices de revenus ont également montré une volatilité inférieure à celle du benchmark S&P 500 et des actions sans dividendes.

Le ETF Schwab U.S. Dividend Equity (NYSEMKT : SCHD) capte cet avantage en suivant l’indice Dow Jones U.S. Dividend 100. Le portefeuille du fonds comprend 103 entreprises de premier plan avec des antécédents exceptionnels, notamment des leaders pharmaceutiques comme Merck, Amgen, Bristol Myers Squibb et AbbVie — qui représentent quatre de ses cinq principales positions. La stabilité de la demande dans le secteur de la santé, indépendamment des conditions économiques, assure une génération de cash-flow constante.

Au-delà des produits pharmaceutiques, le ETF détient des géants des biens de consommation courante Coca-Cola et PepsiCo, ainsi que le géant des télécommunications Verizon Communications — toutes des entreprises reconnues pour leurs flux de trésorerie opérationnels prévisibles et robustes même en période de turbulence du marché.

Un rendement supérieur justifie le choix

L’avantage en termes de rendement ne peut être sous-estimé. Alors que le rendement de l’indice S&P 500 est d’environ 1,12 % à la mi-décembre, le ETF Schwab U.S. Dividend Equity offre environ 3,8 % — plus de trois fois le rendement de l’indice. cette marge de revenu significative devient particulièrement précieuse lors des baisses de marché.

L’efficacité des coûts renforce également son attrait. Le ratio de dépenses du fonds est exceptionnellement bas à 0,06 %, ce qui signifie que les investisseurs paient seulement 0,60 $ par an pour chaque 1 000 $ investis — bien en dessous de la moyenne de 0,16 % pour les ETF passifs. Ce faible coût s’accumule de manière significative sur de longues périodes de détention.

Un avantage en valorisation dans un marché coûteux

Peut-être l’aspect le plus convaincant est la position en termes de valorisation. Alors que le ratio P/E sur 12 mois du S&P 500 s’élève à 25,63, les 103 holdings du fonds de Schwab affichent en moyenne seulement 17,18 à la clôture de novembre. Cette décote importante par rapport au marché global reflète la maturité des entreprises axées sur les dividendes — elles se négocient avec des métriques raisonnables malgré la valorisation élevée du marché dans son ensemble.

Pour les investisseurs recherchant stabilité, génération de revenus et alignement sur la valeur durant une période où le marché n’a jamais été aussi cher en 155 ans d’histoire, cet ETF constitue un choix stratégiquement solide pour la constitution de portefeuille en vue de 2026.

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