Vitalik critique la loi sur les services numériques de l'UE « zéro espace » : une société libre doit tolérer la dissidence, ne pas emprunter la voie du totalitarisme en ligne
Vitalik : ne pas suivre la voie de l’autoritarisme numérique « désinfectant »
Cependant, seulement deux jours plus tard, le fondateur d’Ethereum Vitalik Buterin a directement cité ce post le 26 décembre et a publié une longue réponse, exprimant de vives inquiétudes. Il pense que l’expression extrême « pas d’espace » reflète une impulsion autoritaire et anti-multiculturaliste, incompatible avec l’essence d’une société libre.
C’est ce que je crains que l’Europe ne devienne négativement polarisée : une idéologie fière d’un environnement en ligne propre, aseptisé, exempt de pathogènes corporatifs maléfiques et fascistes.
J’espère que les gouvernements européens ne suivront pas cette voie, et adopteront plutôt une approche du Parti Pirate d’autonomisation des utilisateurs.… https://t.co/oH7Yfdg9pa
— vitalik.eth (@VitalikButerin) 26 décembre 2025
Vitalik souligne qu’en abordant des sujets subjectifs et controversés, tenter d’éliminer complètement le contenu considéré comme « pathogène » peut, en raison de divergences de bonne foi, créer des conflits, et qu’au final, cela pourrait conduire à l’établissement d’un mécanisme bureaucratique autoritaire pour réprimer la dissidence. Il insiste sur le fait que les sociétés libres doivent accepter que certains vendent des objets dangereux ou diffusent des fausses informations, c’est le prix du pluralisme.
Il critique également que le problème actuel de la plateforme X (anciennement Twitter) ne réside pas dans la présence de points de vue extrêmes, mais dans le fait que ces contenus sont massivement poussés par des algorithmes et imposés aux utilisateurs. Il prône que l’objectif n’est pas de construire des « murs » pour isoler totalement les contenus nuisibles, mais plutôt, comme dans un écosystème biologique, de laisser ces contenus indésirables ne pas dominer l’environnement. Il cite l’exemple des forêts européennes sans lézards tropicaux, estimant qu’il faut encourager les plateformes à réduire ces contenus via des mécanismes d’incitation, plutôt que de les augmenter, et mentionne que la ministre taïwanaise du numérique, Audrey Tang (@audreyt), a déjà discuté d’approches similaires.
Pour la solution, Vitalik propose une approche « Parti Pirate » d’autonomisation des utilisateurs, notamment en augmentant l’ouverture des plateformes, en rendant les algorithmes transparents (par exemple en exigeant une publication différée de 1-2 ans et en utilisant des preuves à divulgation zéro pour vérification), en renforçant l’interopérabilité pour stimuler la concurrence, et en développant des outils d’analyse communautaire axés sur la protection de la vie privée, permettant aux utilisateurs d’identifier plus facilement la source des messages. Il insiste sur le fait que cette méthode est la seule façon de défendre réellement la liberté d’expression et le pluralisme, et d’éviter de tomber dans une fausse liberté dominée par une minorité de bureaucrates techniques.
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
Vitalik critique la loi sur les services numériques de l'UE « zéro espace » : une société libre doit tolérer la dissidence, ne pas emprunter la voie du totalitarisme en ligne
Vitalik : ne pas suivre la voie de l’autoritarisme numérique « désinfectant »
Cependant, seulement deux jours plus tard, le fondateur d’Ethereum Vitalik Buterin a directement cité ce post le 26 décembre et a publié une longue réponse, exprimant de vives inquiétudes. Il pense que l’expression extrême « pas d’espace » reflète une impulsion autoritaire et anti-multiculturaliste, incompatible avec l’essence d’une société libre.
Vitalik souligne qu’en abordant des sujets subjectifs et controversés, tenter d’éliminer complètement le contenu considéré comme « pathogène » peut, en raison de divergences de bonne foi, créer des conflits, et qu’au final, cela pourrait conduire à l’établissement d’un mécanisme bureaucratique autoritaire pour réprimer la dissidence. Il insiste sur le fait que les sociétés libres doivent accepter que certains vendent des objets dangereux ou diffusent des fausses informations, c’est le prix du pluralisme.
Il critique également que le problème actuel de la plateforme X (anciennement Twitter) ne réside pas dans la présence de points de vue extrêmes, mais dans le fait que ces contenus sont massivement poussés par des algorithmes et imposés aux utilisateurs. Il prône que l’objectif n’est pas de construire des « murs » pour isoler totalement les contenus nuisibles, mais plutôt, comme dans un écosystème biologique, de laisser ces contenus indésirables ne pas dominer l’environnement. Il cite l’exemple des forêts européennes sans lézards tropicaux, estimant qu’il faut encourager les plateformes à réduire ces contenus via des mécanismes d’incitation, plutôt que de les augmenter, et mentionne que la ministre taïwanaise du numérique, Audrey Tang (@audreyt), a déjà discuté d’approches similaires.
Pour la solution, Vitalik propose une approche « Parti Pirate » d’autonomisation des utilisateurs, notamment en augmentant l’ouverture des plateformes, en rendant les algorithmes transparents (par exemple en exigeant une publication différée de 1-2 ans et en utilisant des preuves à divulgation zéro pour vérification), en renforçant l’interopérabilité pour stimuler la concurrence, et en développant des outils d’analyse communautaire axés sur la protection de la vie privée, permettant aux utilisateurs d’identifier plus facilement la source des messages. Il insiste sur le fait que cette méthode est la seule façon de défendre réellement la liberté d’expression et le pluralisme, et d’éviter de tomber dans une fausse liberté dominée par une minorité de bureaucrates techniques.