La Russie envisage d'introduire une « responsabilité pénale » pour le minage de cryptomonnaies ! Les mineurs non enregistrés risquent jusqu'à 5 ans de prison et une amende de 2 500 000 de roubles
Le ministère russe de la Justice a récemment publié sur le portail des projets de lois fédéraux un projet de loi visant à introduire une responsabilité pénale pour les mineurs de cryptomonnaies non enregistrés, pouvant dans certains cas graves entraîner une peine maximale de 5 ans de prison.
(Précédent contexte : Poutine : les conditions d’un cessez-le-feu sont la prise de contrôle de la région de Donbass en Ukraine ! Les États-Unis veulent faire du « minage de cryptomonnaies » à la centrale nucléaire de Zaporijjia)
(Complément d’information : la nouvelle réglementation russe sur la cryptomonnaie exige que « le minage soit soumis à KYC », et que les mineurs déclarent leurs revenus chaque mois avant le 20)
Le ministère russe de la Justice a récemment publié sur le portail des projets de lois fédéraux un projet de loi visant à introduire une responsabilité pénale pour les mineurs de cryptomonnaies non enregistrés, pouvant dans certains cas graves entraîner une peine maximale de 5 ans de prison. Cette initiative marque une étape supplémentaire dans la régulation du secteur du minage en Russie, passant d’une simple sanction administrative à une responsabilité pénale, dans le but de lutter contre le « minage gris », le vol d’électricité et la perte de recettes fiscales.
Détails spécifiques du nouveau projet
Ce projet prévoit l’ajout d’un article 171.6 au Code pénal de la Fédération de Russie, intitulé « Exploitation illégale de monnaies numériques et activités des opérateurs d’infrastructures de minage ». Les infractions de base (par exemple, le minage non enregistré, la réalisation de dommages importants, ou des revenus illégaux supérieurs à 3,5 millions de roubles, soit environ 44 000 dollars) seront passibles d’une amende pouvant atteindre 1,5 million de roubles (environ 19 000 dollars), d’un travail forcé pouvant aller jusqu’à 2 ans, ou d’un travail obligatoire jusqu’à 480 heures.
Les infractions aggravées (par exemple, des revenus illégaux supérieurs à 13,5 millions de roubles, ou la réalisation de dommages importants, ou commises par un groupe organisé) seront punies d’une amende de 500 000 à 2 500 000 de roubles, d’un travail forcé pouvant aller jusqu’à 5 ans, ou d’une peine de prison maximale de 5 ans (avec possibilité d’amendes supplémentaires).
Le projet insiste sur le fait que ces sanctions s’appliquent aux personnes ou entités non inscrites sur le registre des mineurs de la Fiscale fédérale. Si le projet est adopté, il entrera en vigueur en 2026. Actuellement, le projet est en phase de consultation publique, et devra être examiné par la Douma (la chambre basse du parlement) et signé par le président pour devenir loi.
Contexte du projet et réglementation en vigueur
La Russie a légalisé officiellement le minage de cryptomonnaies le 1er novembre 2024, tout en imposant des conditions strictes. Les entités juridiques et les entrepreneurs individuels doivent s’inscrire dans un registre spécial auprès de l’administration fiscale fédérale ; les particuliers, si leur consommation électrique mensuelle ne dépasse pas la limite fixée par le gouvernement (environ 6 000 kWh), peuvent miner à petite échelle sans inscription. De plus, tous les mineurs doivent chaque mois déclarer à l’administration fiscale la quantité de cryptomonnaies extraite et leur adresse associée.
D’ici la mi-2025, plus de 1 000 mineurs auront été enregistrés, mais les autorités estiment que la majorité opère encore en dehors du cadre réglementaire. Le minage illégal s’accompagne souvent de vol d’électricité, de surcharge du réseau électrique et de pertes fiscales, notamment en Sibérie, où les ressources énergétiques abondent. Ce projet de loi du ministère de la Justice reflète cette orientation, en renforçant la protection de la sécurité énergétique et des recettes fiscales tout en développant l’industrie du minage grâce à des prix de l’électricité avantageux.
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La Russie envisage d'introduire une « responsabilité pénale » pour le minage de cryptomonnaies ! Les mineurs non enregistrés risquent jusqu'à 5 ans de prison et une amende de 2 500 000 de roubles
Le ministère russe de la Justice a récemment publié sur le portail des projets de lois fédéraux un projet de loi visant à introduire une responsabilité pénale pour les mineurs de cryptomonnaies non enregistrés, pouvant dans certains cas graves entraîner une peine maximale de 5 ans de prison.
(Précédent contexte : Poutine : les conditions d’un cessez-le-feu sont la prise de contrôle de la région de Donbass en Ukraine ! Les États-Unis veulent faire du « minage de cryptomonnaies » à la centrale nucléaire de Zaporijjia)
(Complément d’information : la nouvelle réglementation russe sur la cryptomonnaie exige que « le minage soit soumis à KYC », et que les mineurs déclarent leurs revenus chaque mois avant le 20)
Le ministère russe de la Justice a récemment publié sur le portail des projets de lois fédéraux un projet de loi visant à introduire une responsabilité pénale pour les mineurs de cryptomonnaies non enregistrés, pouvant dans certains cas graves entraîner une peine maximale de 5 ans de prison. Cette initiative marque une étape supplémentaire dans la régulation du secteur du minage en Russie, passant d’une simple sanction administrative à une responsabilité pénale, dans le but de lutter contre le « minage gris », le vol d’électricité et la perte de recettes fiscales.
Détails spécifiques du nouveau projet
Ce projet prévoit l’ajout d’un article 171.6 au Code pénal de la Fédération de Russie, intitulé « Exploitation illégale de monnaies numériques et activités des opérateurs d’infrastructures de minage ». Les infractions de base (par exemple, le minage non enregistré, la réalisation de dommages importants, ou des revenus illégaux supérieurs à 3,5 millions de roubles, soit environ 44 000 dollars) seront passibles d’une amende pouvant atteindre 1,5 million de roubles (environ 19 000 dollars), d’un travail forcé pouvant aller jusqu’à 2 ans, ou d’un travail obligatoire jusqu’à 480 heures.
Les infractions aggravées (par exemple, des revenus illégaux supérieurs à 13,5 millions de roubles, ou la réalisation de dommages importants, ou commises par un groupe organisé) seront punies d’une amende de 500 000 à 2 500 000 de roubles, d’un travail forcé pouvant aller jusqu’à 5 ans, ou d’une peine de prison maximale de 5 ans (avec possibilité d’amendes supplémentaires).
Le projet insiste sur le fait que ces sanctions s’appliquent aux personnes ou entités non inscrites sur le registre des mineurs de la Fiscale fédérale. Si le projet est adopté, il entrera en vigueur en 2026. Actuellement, le projet est en phase de consultation publique, et devra être examiné par la Douma (la chambre basse du parlement) et signé par le président pour devenir loi.
Contexte du projet et réglementation en vigueur
La Russie a légalisé officiellement le minage de cryptomonnaies le 1er novembre 2024, tout en imposant des conditions strictes. Les entités juridiques et les entrepreneurs individuels doivent s’inscrire dans un registre spécial auprès de l’administration fiscale fédérale ; les particuliers, si leur consommation électrique mensuelle ne dépasse pas la limite fixée par le gouvernement (environ 6 000 kWh), peuvent miner à petite échelle sans inscription. De plus, tous les mineurs doivent chaque mois déclarer à l’administration fiscale la quantité de cryptomonnaies extraite et leur adresse associée.
D’ici la mi-2025, plus de 1 000 mineurs auront été enregistrés, mais les autorités estiment que la majorité opère encore en dehors du cadre réglementaire. Le minage illégal s’accompagne souvent de vol d’électricité, de surcharge du réseau électrique et de pertes fiscales, notamment en Sibérie, où les ressources énergétiques abondent. Ce projet de loi du ministère de la Justice reflète cette orientation, en renforçant la protection de la sécurité énergétique et des recettes fiscales tout en développant l’industrie du minage grâce à des prix de l’électricité avantageux.